Ressources

La Société pour les troubles de l’humeur du Canada adhère à l’idée que les usagers, les familles et les aidants naturels ont droit à de l’information claire et précise au sujet des troubles de l’humeur et d’autres maladies mentales. Une étape critique menant au rétablissement consiste à se renseigner sur sa propre maladie ou sur celle d’un proche. Les documents suivants ont été rédigés afin de vous fournir sans détour des faits et des conseils. N’hésitez pas à les faire connaître autour de vous.

What BETTER Feels Like

Just like it is important to recognize the signs and symptoms of depression so people will seek treatment, it is also important to recognize the signs of recovery – what better feels like. Mood Disorders Society of Canada embarked on a project to learn from others – who have “been there”, what better feels like to them. Ten people were interviewed who had experienced depression. They answered questions like, What is depression like? What are the signs of getting better? What helped and what didn’t? And what does better feel like? The results… two documents and several videos in the words of those who have lived experience.

  • “Answers from People who have Experienced Depression” (PDF en anglais).
  • “A Guide to Maintaining Wellness” (PDF en anglais), (Videos).

Qu’est-ce que la dépression?

People casually use the phrase, “I’m so depressed” to let others know that they are feeling down. But a temporary case of the blues – something we all experience – has nothing to do with real depression. True depression is not the blues, sadness or even grief. It is an overwhelming and enveloping despair so bleak and dark that people who have experienced it say that it is the worst pain they have ever endured. Depression is a treatable mental illness. Eight percent of Canadians will experience a major depression in their lifetime. Young people are particularly affected with 20% experiencing an episode of depression before the age of 20. (PDF en anglais).

This brochure is based on comprehensive research so you can trust the information it provides.  This extended plain text version offers all references. Read more… (PDF en anglais).

Qu’est-ce que la dépression? Feuillet d’information

Nous sommes tous en proie à la mélancolie, de temps à autre. La tristesse fait partie de la vie. Elle nous aide à jauger notre monde intérieur, à communiquer avec les autres, et elle enrichit la vie, lui donne un sens. Ce qui distingue la tristesse « normale », celle qui accompagne les inévitables pertes et frustrations occasionnées par la vie de tous les jours, de la dépression en tant que maladie, c’est la gravité, la durée et le degré de l’incapacité engendrée par la dépression.  Pour en savoir plus… (PDF en anglais).

La dépression chez les personnes âgées

Vieillir dans notre société est déprimant, n’est-ce pas? Pour la plupart d’entre nous, le vieillissement est synonyme d’une série de pertes progressives qui comprennent le retrait du monde du travail, le sentiment d’être devenu inutile, une autonomie réduite, la perte d’amis, une plus grande pauvreté, le risque de contracter une maladie menant à une invalidité permanente, l’isolement et la solitude. Dans de telles conditions, il ne serait pas surprenant d’être déprimé, n’est-ce pas? FAUX! Selon Santé Canada, les Canadiens âgés sont en meilleure santé, mieux nantis, et ils vivent plus longtemps et de manière plus autonome que jamais. Les aînés sont plus actifs physiquement, participent aux activités familiales et communautaires et sont en voie de devenir de véritables globe-trotteurs. Ils remettent en question plusieurs des stéréotypes négatifs que nous avons à propos du vieillissement, et ils nous démontrent qu’on n’a qu’une vie à vivre et qu’il faut la vivre avec vigueur et vitalité.  Pour en savoir plus… (PDF en anglais).

Trouble bipolaire

Nous faisons preuve d’enthousiasme à l’égard de nouvelles idées, nous cherchons à atteindre nos objectifs avec passion, il nous arrive de vouloir faire la fête avec nos amis et de profiter de la vie au maximum. Il nous arrive aussi d’être tristes et de nous réfugier dans un état de recueillement ou de ressentir de la colère lorsque les choses ne se passent pas comme prévu. Pour les personnes atteintes du trouble bipolaire, ces émotions normales peuvent se muter en une balade en montagnes russes avec des hauts vertigineux et des bas dévastateurs. Les humeurs sont alors commandées par leur propre force, et non par les circonstances. Le trouble bipolaire (qu’on appelait auparavant la maniacodépression) est un état pathologique comportant des changements dans le fonctionnement du cerveau qui mènent à d’importantes sautes d’humeur. Ces sautes d’humeur peuvent être si graves qu’elles entravent le fonctionnement normal de la personne qui en est atteinte au travail, à l’école et dans ses relations avec autrui. Pour en savoir plus… (PDF).

La brochure de la STHC sur le trouble bipolaire a fait l’objet d’une recherche sérieuse en la matière, donc les renseignements qui s’y trouvent ont toute la crédibilité voulue. Cette version texte contient toutes les références utilisées pour sa rédaction. Pour en savoir plus… (PDF en anglais).

Troubles anxieux

Les personnes aux prises avec des troubles anxieux ressentent un excès d’anxiété, de peur ou d’inquiétude, ce qui les amène à éviter les situations qui pourraient aggraver l’anxiété, ou à élaborer des rituels compulsifs propres à diminuer l’anxiété. Tout le monde pour éprouver de l’anxiété à l’égard de situations précises – mais les personnes qui souffrent de troubles anxieux éprouvent des sentiments excessifs et déconnectés de la réalité, ce qui présente des embûches dans leur vie pour ce qui est de leurs relations interpersonnelles, du rendement à l’école et au travail, des activités sociales et des loisirs.  Pour en savoir plus…  (PDF).

Jeu compulsif

En 2002, les trois quarts des adultes canadiens dépensaient leur argent sous une forme quelconque de jeux de hasard, et la majorité le faisait sans engendrer de problèmes. Cependant, selon une nouvelle étude, un peu plus d’un joueur sur 20 était un joueur compulsif ou était susceptible de le devenir. À partir des données recueillies lors du cycle 1.2 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2002 – Santé mentale et bien-être, on estime que 1,2 million d’adultes canadiens étaient à risque d’éprouver des problèmes de jeu compulsif ou étaient des joueurs compulsifs. Pour en savoir plus… (PDF en anglais).

Si vous aimez le jeu

Au cours de la dernière décennie, la légalisation du jeu s’est étendue rapidement au Canada, de même que le jeu compulsif. Nous commençons à peine à comprendre ses répercussions sur la santé publique et sur l’économie. À eux seuls, les jeux de hasard dirigés par le gouvernement se sont multipliés par quatre. La mise en marché et les annonces sont répandues et il existe à présent plus de 100 000 lieux où parier en toute légalité au Canada. Les récentes percées technologiques de l’industrie du jeu mènent à des types de jeux qui créent une grande accoutumance (p. ex. les terminaux de loterie vidéo et le poker Texas Hold’em en ligne). Ce qui était auparavant considéré comme une activité illégale et socialement inacceptable est devenu une forme populaire de divertissement.  Pour en savoir plus… (PDF en anglais).

Soutien aux familles

La Société pour les troubles de l’humeur du Canada reconnaît le rôle vital que jouent la famille et les amis dans les soins et le soutien à apporter aux personnes souffrant de troubles de l’humeur. Nous reconnaissons que ces maladies ont des répercussions importantes sur toutes les personnes qui en sont affectées. Les familles ont des besoins auxquels le système de santé doit répondre et elles doivent faire partie de l’équipe de traitement en tant que membres importants. Pour en savoir plus… (PDF en anglais).

Risque de suicide

Ce ne sont pas toutes les personnes aux prises avec un trouble de l’humeur qui sont plus sujettes au suicide. Cependant, des faits probants tendent à démontrer que pour les personnes atteintes de dépression ou du trouble bipolaire, le risque est beaucoup plus élevé. Parmi ces personnes, celles qui envisagent le suicide sont le plus vulnérables lors d’un épisode dépressif. Le risque de suicide se multiplie si la personne consomme également de la drogue ou de l’alcool. Une expérience d’automutilation constitue également un facteur de risque accru.  Pour en savoir plus… (PDF en anglais).

Aider les enfants à s’adapter

La présence d’une maladie mentale grave affecte tous les membres de la famille. La famille et les amis peuvent faire front commun. On prend l’aide qui est offerte. Les routines du quotidien sont interrompues; les rôles changent, l’incertitude et la peur meublent l’instant présent et embrouillent l’avenir. Les enfants ont besoin d’explications et de renseignements précis sur ce qui se passe. Cependant, évaluez soigneusement la quantité de renseignements que vous leur transmettez et jusqu’où entrer dans les détails. Pour en savoir plus… (PDF en anglais).

Renforcer la résilience

La résilience est la capacité de réagir devant la vie en gardant un certain contrôle et de tolérer les surprises ou les événements imprévus de la vie. La résilience s’étend au-delà de la simple capacité de faire face aux problèmes que la vie apporte, il s’agit de la capacité de mordre à pleines dents dans la vie avec ses hauts et ses bas. On ne peut prendre conscience de son niveau de résilience qu’à partir du moment où la vie nous joue un mauvais tour – comme d’avoir à composer avec un trouble de l’humeur. Heureusement, la capacité relative à la résilience s’accroît avec la gestion d’événements stressants.  Pour en savoir plus… (PDF en anglais).